L’homme de Madagascar
Quand je ferme les yeux, je vois les siens.
Croisés au détour d’une rue malgache. Il n’a prononcé aucun mot, mais son regard m’a tout dit.
Assoiffé, c’est leur profondeur qui m’abreuve. Perdu, c’est leur lueur que je suis.
When I close my eyes, I see his.
Crossed at the bend of a Malagasy street. He didn’t say a word, but his gaze told me everything.
Thirsty, it is their depth that waters me. Lost, it is their glow that leads me.